Le week-end dernier avait lieu à Mountain View le 30ème festival de charité en faveur de la Bridge School qui est organisé par le chanteur Neil Young.
Ce festival vise à récolter des fonds pour cette école spécialisée pour les enfants handicapés souffrant de troubles moteurs. L’évènement a été créé par Neil Young et son ex-femme Peggy, car leur fils souffre également de ce type de maladie.
Un peu sur un coup de tête nous avons pris des places samedi pour le jour même. Nous avions nos places au niveau de la pelouse et ce fut une belle expérience musicale mais aussi un bon moyen de voir les différences entre un festival américain et français.
Un petit coucou et derrière nous un homme qui mange une carotte 😉
Nous avions donc choisi les places les moins chères dans la pelouse. Moi qui suis habituée au concerts et aux festivals de musique que ce soit Rock en Seine ou les Solidays, je prends toujours le minimum avec moi pour ne pas être trop chargée. Et bien je devais être une des seules avec un petit sac. Les américains ne rigolent avec l’organisation, ils avaient tous apportés des chaises pliantes, qu’ils peuvent transporter comme un sac à dos, pour pouvoir s’asseoir confortablement dans l’herbe. Ils ont tous des plaids et surtout ils ne viennent pas sans leur glacière super équipée en nourritures et boissons en tout genre. Pourtant dans le festival il y avait des tonnelles pour se restaurer (comme on en voit en France). Nous avons rejoint des amis français qui avaient loué pour eux et pour nous les fameuses chaises pliantes qui étaient en location si jamais vous n’en aviez pas (organisation toujours et un peu plus d’argent aussi pour l’association). Du coup c’était quand même bien pratique pour se retrouver à la même hauteur que les autres personnes du public.
Le couple de cow-boy avec le gilet drapeau
Comme c’était un festival avec une seule scène, il n’y avait pas ce moment où on décide de ce que l’on va voir et où on se déplace. Là on avait notre place pour toute la durée du festival.
L’ambiance était bon enfant et très décontractée, il y avait des jeunes, des moins jeunes, des familles, on a même vu un petit bébé de peut-être 2 mois portant un casque de concert pour protéger ses oreilles et son audition. Comme en Californie la marijuana est légalisée, il y avait pas mal de gens autour de nous à fumer tranquillement leur joint.
Pendant les 9 heures qu’a duré ce festival, les artistes se sont enchainés avec des pauses entre chaque session. Ce n’était que des concerts acoustiques et on a pu profiter des chansons de Neil Young, Norah Jones, Roger Waters ou encore Dave Matthews. Je les voyais pour la plupart en vrai pour la première fois et j’ai également découvert avec plaisir le groupe Cage The Elephant. Dans les grandes têtes d’affiche il y avait le groupe Metallica, c’était sympa de les voir en acoustique car du coup les chansons étaient plus « douces » 😉
James Hetfield, le chanteur de Metallica
Le festival s’est terminé avec le groupe de Neil Young et tous les artistes sont revenus sur scène pour le final. Ce qui m’a encore étonné c’est la fin du festival. Les chanteurs ont salué et dit au revoir au public et tout de suite après les gens se sont levés et sont partis. Il n’y a eu personne pour scander une autre chanson. En 2 minutes ils avaient replié chaises et plaids et retour au parking. Efficacité américaine 😉
Willie Nelson et Neil Young (photo par Christopher Vicotrio)
Ce fut un chouette festival mais avec des différences notables entre la France et les Etats-Unis. On peut dire ici que le confort prime sans toutefois ôter le charme d’un concert en plein air.
Et vous, avez-vous déjà fait un festival dans un autre pays, quelles impressions avez-vous retenu?
Mille baisers
Tiphaine, A Frenchy in Cali
Tu as l’air d’avoir passé un excellent moment! 😀 Bises!
Oui c’était vraiment sympa avec une chouette ambiance et certains artistes que j’aime beaucoup. Donc un moment vraiment plein de bons souvenirs.
Il doit y avoir une sacré ambiance ! 😀
Anthony & Noémie – Notrecarnetdaventures
Blogueurs amoureux et facétieux , on partage nos bonnes adresses et nos envies de découverte sur notre blog plein de bonne humeur !
Oui c’était vraiment une ambiance détendue et sympathique. Merci de votre passage par ici Noémie et Anthony. Je vais aller voir votre blog de ce pas 🙂
Non en Californie la marijuana n’est pas légalisée.
Elle le sera peut être à l’issu du vote de Novembre si la proposition 64 passe, car sa légalisation à des fins récréatives est justement soumis au vote référendaire le 8 Novembre.
Ah je croyais car personne ne se cache et j’ai déjà vu des boutiques en vendre.
Ce qui est légal en Californie c’est l’achat de marijuana à des fins médicales.
Pour ça il te faut une carte qui te sera remise par un docteur.
Ensuite la consommation doit être uniquement faite dans la sphère privée (pas sur la voie publique, ni dans la parcs, ni sur la plage…). Quant a l’achat, cela ne peut se faire légalement que dans des dispensaires agréés par l’état de Californie.
Sinon c’est complètement interdit, de plus que la marijuana est classée au niveau fédéral au schedule 1 des drogues au même titre que le LSD ou l’héroïne ce qui fait que son usage est passible des mêmes peines.
Ok tu vois je ne m’y connais pas du tout en drogue ahah 😉
Ok tu vois je ne m’y connais pas du tout en drogue ahah 😉
Maintenant ça va être intéressant de voir comment la Californie va voter la proposition 64.
Aussi pour avoir 2.5 millions de prisonniers dans les prisons Américaines, la marijuana y est largement pour quelque chose et quand tout un système carcéral fait de l’argent avec ses prisonniers, dépénaliser la marijuana serait contre productif car il faut bien savoir que nous (le tax payer), payons $50000/an par détenu aux prisons privées.
Il est clair que leur intérêt et celui de leurs actionnaires n’est pas d’avoir moins de prisonniers… bien au contraire.
c’est étonnant que tu parles des prisons, car justement on a évoqué brièvement le sujet dans mon cours d’anglais ce matin. Et bien stop aux prisons privées! Je sais c’est facile à dire.
Les prisons privées ne sont que la partie émergée de l’iceberg qui représente toutes les choses qui ne vont pas aux USA.
En gros cela peut se resumer à un point qui serait d’avoir laisser le capitalisme s’incruster là où il ne devrait pas être.
Le capitalisme, au minimum ne devrait rien avoir à faire dans:
– la justice.
– l’education.
– la santé (hôpitaux, labos pharmaceutiques, assurances).
Tout à fait d’accord avec toi… Il y a du boulot